Noces par 2

N comme noces tout simplement!

Il fait beau ce mardi 19 avril 1927, lendemain de Pâques, à Blainville dans le Calvados. Quoi qu’en pensent les médisants ou la légende, il ne pleut pas toujours en Normandie. Si, si, je vous l’assure! Le photographe a placé tout son petit monde pour immortaliser ce moment. Les mariés au centre et les parents de part et d’autres. Pierre Rivoal, notre gendarme rencontré à de nombreuses reprises dans les lettres précédentes, marie, non pas un, mais 2 de ses enfants : Hélène et Jeanne, ses 2 aînées.

Les 2 sœurs portent bien évidement de belles robes blanches cousues par leur mère, Marie Godet. Pierre, quant à lui, n’est pas vêtu de sa grande tenue de gendarme, étant retraité de la gendarmerie depuis 4 ans. Depuis, il officie à Blainville, comme gardien des chantiers navals. C’est par ce biais que les 2 belles ont rencontré leurs futurs : Alphonse Saulnier pour Hélène et Pierre Maillard pour Jeanne. Alphonse et Pierre ne sont pas des enfants du pays. Ils viennent tous les 2 de Saint-Joachim, petite commune de Loire-Inférieure située au milieu des marais. Ils ont tous les 2 quitté leur Brière natale pour venir travailler sur les chantiers. Le premier, forgeron a rejoint son frère tandis que le deuxième, exerçant le métier de traceur, a suivi son père accompagné de toute sa famille.

Je ne vais pas vous lister tous les participants, car je ne les connais pas tous, mais au moins le premier rang. De gauche à droite, on a : Charles Rivoal (1881-1965), oncle des mariées et son épouse, Fernande Mouru (1888-1973), Pierre Rivoal et Marie Godet parents des 2 sœurs, Alphonse Saulnier (1903-1961) et Hélène Rivoal (1903-1996), Pierre Maillard (1905-1975) et Jeanne Rivoal (1904-1986), sosas 12 & 13 de mes enfants, Pierre Maillard (1877-1937) et Marie Claire Aoustin (1880-1953), parents de Pierre, et enfin Auguste Mahé (1900-1988) avec son épouse Marie Saulnier (1901-1996), sœur d’Alphonse.

Sources & crédits
Pixabay – Qimono